Hugo Millet, graffeur : « Aller à fond dans ce qui nous passionne. »

Du médico-social au graff, Hugo Millet a fait du chemin. Il voulait devenir infirmier mais s’intéresse finalement au design graphique. Hugo s’inscrit à la SEPR pour un CAP Signalétique et continue en Bac Pro Communication Visuelle. Créatif dans l’âme, il fait du graff depuis ses 17 ans après avoir vu des artistes peindre des fresques à la Croix-Rousse.

Hugo ne s’attendait à rien en arrivant à la SEPR, et pourtant elle lui a beaucoup appris. Ouverture d’esprit, discipline, compétences, épanouissement personnel…

« Ça m’a développé une culture artistique. » 

Voulant participer à la vie de son établissement, il propose d’y réaliser un graff. Et pourquoi pas un portrait de son fondateur ? Voilà comment Arlès-Dufour s’est retrouvé à veiller sur les apprenants de son école depuis la rue des métiers.

Après la SEPR, Hugo poursuit son parcours en BTS design graphique puis en Licence Pro graphiste concepteur.

À désormais 25 ans, Hugo est en résidence d’artiste à la SEPR et y anime des ateliers graff. Ouverts à tous les apprenants, il souhaite leur transmettre sa passion. N’ayant lui-même pas eu de mentor, son apprentissage a été long. C’est l’occasion pour lui de leur faire gagner du temps. Et ça lui est aussi profitable :

« C’est hyper enrichissant d’échanger avec les élèves. J’aurais beau avoir un rapport d’intervenant on apprend de tout le monde : eux m’apprennent plein de choses sur ce qu’ils aiment et moi je les fais progresser, c’est donnant donnant. C’est vraiment ce que je recherchais dans cet échange avec les élèves. »

Un mot ou un conseil aux personnes réalisant la même formation ?

« Le culot, aller à fond dans ce qui nous passionne, oser »