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Philippe Ankri, l’art de la coiffure et de la transmission

Portrait

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25/04/2016

Né à Toulouse en 1961, Philippe Ankri n’était pas prédestiné à faire de la coiffure son métier. C’est sa mère qui, convaincue de ses talents artistiques, l’oriente dans cette voie. Philippe n’est pas séduit. Sa mère lui suggère de rencontrer Bruno Villemagne, un talent de l’école Lorca, qui parviendra à le convaincre de débuter une carrière d’artiste. Il lui confie très vite brosse et sèche-cheveux, et l’aisance de Philippe l’impressionne. Ce dernier fidélisera très rapidement une belle clientèle et réussira parallèlement son CAP à la SEPR.

Suit une expérience de trois ans dans un groupe de franchise qu’il quittera pour monter travailler à Paris. Là, Philippe est sollicité par les grands de la coiffure : Jean-Marc Maniatis, ou encore Jean-Louis David avec lequel il collabore sur des séances photo et vidéo pour les défilés de créateurs. Il entre en relation avec des bureaux de presse et travaille en freelance pour des défilés de Chantal Thomass, Thierry Mugler, Comme des Garçons, Claude Montana. Sa rencontre avec Maurice Franck lui ouvre les portes des maisons de haute couture : Nina Ricci, Revillon, Lanvin, Givenchy.

À vingt-cinq ans, de retour à Lyon, il crée sa propre affaire, au 2 place Maréchal-Lyautey, et devient assez vite une référence nationale. Son concept de l’embellissement donne la priorité à la qualité, à la créativité, à la maîtrise des savoir-faire, à la recherche de l’excellence et de la perfection. Philippe Ankri a compris très tôt que le travail artistique ne suffirait pas et qu’il lui fallait maîtriser management, gestion et communication...

Autre principe de travail qui lui est cher : la transmission. Soucieux que chacun "puisse trouver sa place et réussir à se faire accepter par les autres comme un maillon indispensable de l’équipe", il reçoit chaque année des jeunes en apprentissage. "Tous les jours", leur dit-il, "vous devez apprendre quelque chose, comme je le fais encore aujourd’hui". Au-delà de la technique, c’est un état d’esprit qu’il veut transmettre. Et aussi les "3R" qui lui sont chers : regarder, ressentir, réaliser.

Aujourd’hui, Philippe Ankri se lance dans une nouvelle aventure : le groupe a ouvert un second écrin Ankri et sa propre école de formation, il y transmettra son expérience et son savoir-faire et réunira les talents de demain. À la transmission du savoir-faire artisanal s’ajouteront des formations inhérentes au management et au luxe.

©Léa Bugnet

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