Alice, 23 ans, a tenté plusieurs métiers avant de trouver sa voie. BEP et bac pro comptabilité en poche, elle fait une mise à niveau en arts appliqués. A la recherche d’un métier manuel, elle décide de faire un apprentissage en cordonnerie, mais ne trouve pas de patron. Elle se résigne à suivre un apprentissage en Cap archetier… chez son père.
Franck Daguin a également suivi son Cap mais en ébénisterie à la SEPR en 1989, et aimait beaucoup la sculpture sur bois et la marqueterie. C’est par pur hasard qu’il se lance dans un nouveau métier en répondant à une annonce de réparation de meubles chez l’archetier Schmidt. Il reste 10 ans chez ce passionné de l’archet et apprend son métier sur le tas, avant d’ouvrir son atelier rue Tupin à Lyon 2e.
En arrivant à l’atelier de son père, Alice n’avait aucune idée du métier, et avoue que la première année a été dure et traversée de doutes sur sa vocation. Sous l’œil attentif de son père, elle découvre de nouveaux outils et le travail manuel, apprend à manier avec toute la minutie nécessaire les matériaux très précieux.
Aujourd’hui, elle a trouvé sa vocation. Alice explique la composition d’un archet et parle avec passion de la variété des matériaux : la baguette faite en bois de Pernambouc provenant du Brésil; la mèche de crins de cheval ; la hausse (ou talon) en ébène, métal, ivoire ou écaille, ornée de nacre ; le bouton en bois d'ébène, garni de bagues d'argent, d'or ou de Maillechort ; plaqués en ivoire, argent, or ou encore écaille de tortue. Seule apprenti en Cap archetier en France depuis plusieurs années, Alice vient de finir sa formation. Il faut une dizaine d’année pour maitriser son travail, puis elle pourra reprendre l’atelier de son père.
Aujourd’hui, quatre archetiers sont installés sur Lyon et une cinquantaine en France. 80% de clients de Franck Daguin se trouvant à l’international, il produit une douzaine d’archets et en répare une centaine par an. La matière première étant presque toute classée et coûteuse, il faut une attention particulière pour l’approvisionnement et le travail. Ici, le gâchis est à éviter. Fait curieux, à la place de l’ivoire, on utilise également les défenses de mammouth…qui sont à trouver dans les glaces de la Sibérie.
Photographie (c) Léo Germain
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Franck Daguin a également suivi son Cap mais en ébénisterie à la SEPR en 1989, et aimait beaucoup la sculpture sur bois et la marqueterie. C’est par pur hasard qu’il se lance dans un nouveau métier en répondant à une annonce de réparation de meubles chez l’archetier Schmidt. Il reste 10 ans chez ce passionné de l’archet et apprend son métier sur le tas, avant d’ouvrir son atelier rue Tupin à Lyon 2e.
En arrivant à l’atelier de son père, Alice n’avait aucune idée du métier, et avoue que la première année a été dure et traversée de doutes sur sa vocation. Sous l’œil attentif de son père, elle découvre de nouveaux outils et le travail manuel, apprend à manier avec toute la minutie nécessaire les matériaux très précieux.
Aujourd’hui, elle a trouvé sa vocation. Alice explique la composition d’un archet et parle avec passion de la variété des matériaux : la baguette faite en bois de Pernambouc provenant du Brésil; la mèche de crins de cheval ; la hausse (ou talon) en ébène, métal, ivoire ou écaille, ornée de nacre ; le bouton en bois d'ébène, garni de bagues d'argent, d'or ou de Maillechort ; plaqués en ivoire, argent, or ou encore écaille de tortue. Seule apprenti en Cap archetier en France depuis plusieurs années, Alice vient de finir sa formation. Il faut une dizaine d’année pour maitriser son travail, puis elle pourra reprendre l’atelier de son père.
Aujourd’hui, quatre archetiers sont installés sur Lyon et une cinquantaine en France. 80% de clients de Franck Daguin se trouvant à l’international, il produit une douzaine d’archets et en répare une centaine par an. La matière première étant presque toute classée et coûteuse, il faut une attention particulière pour l’approvisionnement et le travail. Ici, le gâchis est à éviter. Fait curieux, à la place de l’ivoire, on utilise également les défenses de mammouth…qui sont à trouver dans les glaces de la Sibérie.
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Alice Daguin, future archetière, apprentie auprès de son père
2016-07-05 14:21:50
www.latoilesepr.com
https://www.latoilesepr.com/medias/image/192523953457582abd5d540.png
2016-11-16 14:21:50
2016-07-05 14:15:00
Maryna Kumeda
Alice, 23 ans, a tenté plusieurs métiers avant de trouver sa voie. BEP et bac pro comptabilité en poche, elle fait une mise à niveau en arts appliqués. A la recherche d’un métier manuel, elle décide de faire un apprentissage en cordonnerie, mais ne trouve pas de patron. Elle se résigne à suivre un apprentissage en Cap archetier… chez son père.
Franck Daguin a également suivi son Cap mais en ébénisterie à la SEPR en 1989, et aimait beaucoup la sculpture sur bois et la marqueterie. C’est par pur hasard qu’il se lance dans un nouveau métier en répondant à une annonce de réparation de meubles chez l’archetier Schmidt. Il reste 10 ans chez ce passionné de l’archet et apprend son métier sur le tas, avant d’ouvrir son atelier rue Tupin à Lyon 2e.
En arrivant à l’atelier de son père, Alice n’avait aucune idée du métier, et avoue que la première année a été dure et traversée de doutes sur sa vocation. Sous l’œil attentif de son père, elle découvre de nouveaux outils et le travail manuel, apprend à manier avec toute la minutie nécessaire les matériaux très précieux.
Aujourd’hui, elle a trouvé sa vocation. Alice explique la composition d’un archet et parle avec passion de la variété des matériaux : la baguette faite en bois de Pernambouc provenant du Brésil; la mèche de crins de cheval ; la hausse (ou talon) en ébène, métal, ivoire ou écaille, ornée de nacre ; le bouton en bois d'ébène, garni de bagues d'argent, d'or ou de Maillechort ; plaqués en ivoire, argent, or ou encore écaille de tortue. Seule apprenti en Cap archetier en France depuis plusieurs années, Alice vient de finir sa formation. Il faut une dizaine d’année pour maitriser son travail, puis elle pourra reprendre l’atelier de son père.
Aujourd’hui, quatre archetiers sont installés sur Lyon et une cinquantaine en France. 80% de clients de Franck Daguin se trouvant à l’international, il produit une douzaine d’archets et en répare une centaine par an. La matière première étant presque toute classée et coûteuse, il faut une attention particulière pour l’approvisionnement et le travail. Ici, le gâchis est à éviter. Fait curieux, à la place de l’ivoire, on utilise également les défenses de mammouth…qui sont à trouver dans les glaces de la Sibérie.
Photographie (c) Léo Germain
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